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Moleben


LA REVERDIE
 

Aux Grands

 

A l’Aigle Impérial de la Rus’ de Moscou 

Protecteur et Défenseur des Slaves

Serviteur du Très-Haut :

 

Toi qui as marché et vécu

A travers les vallées de la mort

Penché sous les forts

 

Sois le sage parmi les fous,

La mesure contre notre folie

Contre nos fiertés dans le mal

 

L’artisan de la paix de Dieu

parmi les marchands de mort

La raison qui nous sauve

 

Tends la main à ton frère de nom

Devenu ennemi par les ruses

Du prince de ce monde

 

Ton nom porte en lui

L’arbre de la vie éternelle

Salaire et récolte de la paix

 

Puisse le règne de l’aigle

Messager de la force du ciel

Redevenir celui de la paix

 

Prendre le chemin étroit

Du courage de la paix

De la force du pardon

 

C’est la plus haute noblesse

Sa claire pureté sans tache

Celle de la réconciliation

 

C’est la plus généreuse

Des bénédictions de notre mère

Qui inondera de joie la terre

 

Cette terre rougie de sang

Qui par chaleur de l’amour divin

Nourrira bientôt les multitudes

 

Le chemin de la paix de Dieu

C’est la voie sans plus de sang versé

Qui transperçait le cœur des mères

 

***

 

Au Lys Royal de la Rus’ de Kiev

Glaive et Héraut des Libres

Serviteur du Très-Haut :

 

Toi qui as ton cœur zélé

Et ton âme remplie d’amitié

Voués et destinés au ciel

 

Dont le pilier est l’espoir

Et la couleur est la vie même

Qui féconde et couvre la terre

 

Tends la main à ton frère de nom

Devenu ennemi par les ruses

Du prince de ce monde

 

Sauve ton peuple des calculs

De la folie des riches, des grands

Pense aux berceaux vidés

 

Ta terre qui nourrit le monde

Baignée de pluie et de soleil

Larmes et joie fertiles de Dieu

 

Ta mère – vrai reflet du ciel

Calme, généreuse et doux azur

Aux jours des temps bons

 

Ta lumière - non le reflet de l’or

Mais la vraie bouche et voix du ciel

Qui dit la bienveillance de Dieu

 

La bénédiction de la paix de Dieu

C’est l’eau qui éteint les flammes

Qui ravageaient les jardins du père

 

 

 

*** 

 

Nos mères, les patries,

l’océan des gentilles nations,

la fiancée du Roi qui vient

 

Nos pères, les anciens

La fleur des bons rois

Les serviteurs qui veillent

 

Toutes et tous sont en pleurs

En berne et en deuil

Dans la peur de demain

 

Car si le Grand Roi

revenait soudain

Au jour inconnu

 

Trouvera-t-il seulement

Une terre qui a la foi,

une place à notre table ?

 

Ou ne sera-ce que

cendres, ruines, fumées ?

Corruption et orgueil ?

Musique et texte de Dimitri Arnauts

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